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Les S.I.G. constituent en domaine d'activité récent. les débuts datent du milieu des années 60,
le véritable développement du début des années 80. Les domaines d'applications sont très
divers, par exemple :
- gestion de flottes de véhicules ;
- gestion de l'espace (plan d'occupation des sols, contraintes) ;
- géomarketing ;
- gestion des réseaux techniques (routiers, ferroviaires, eau, assainissement, énergie) ;
- étude d'impact des projets autoroutiers ;
- gestion de l'environnement ;
- études d'aménagement régional ;
- planification des services d'interventions d'urgence.
Les disciplines mobilisées pour fournir des méthodes ou dans des techniques dans le domaine des
S.I.G. sont nombreuses. On peut citer :
- la géodésie ;
- la topographie ;
- la mathématique ;
- la photogrammétrie ;
- la télédétection ;
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- la géographie ;
- l'informatique ;
- la cartographie ;
- la statistique ;
- le management.
|
Le domaine des S.I.G. constitue historiquement un domaine à part de la géographie et de
l'informatique qui a suscité un développement particulier.
- C'est un Système :
- ensemble d'éléments en interaction dynamique, organisés en fonction d'un
but.
- C'est un Système d'Information :
- ensemble interconnecté de tout ce qui informe les membres
d'une organisation en vue d'action ou de décision. Selon les approches classiques, le S.I. est
l'intermédiaire dans une organisation entre le système opérant et le système de pilotage.
Un S.I.G. ou S.I.R.S. est une forme particulière de Système d'Information qui intègre
des données géographiques (ou à référence spatiale). Cela a des conséquences particulières sur leur
différenciation et leur difficulté à s'intégrer dans les systèmes d'information classiques :
- les S.I.G. peuvent gérer des données à référence spatiale ou non. Les outils de saisie et de
gestion de données doivent donc à la fois être communs à l'ensemble des S.I. et spécifiques ;
- les modules d'analyse spatiale des données sont très importants et particuliers de ces systèmes ;
- la connexion entre les divers éléments du système se fait par le biais de concepts
géographiques (localisation, distance, proximité, connectivité, distribution spatiale).
Cela a un certain nombre de conséquences :
- les S.I.G. transforment la géographie et les géosciences en fournissant de nouvelles manières
d'analyser et de combiner une information devenue numérique ;
- les S.I.G. transforment la façon d'envisager les différents métiers en fournissant une
perception géographique des activités qui n'était pas traditionnelle -- gérer un réseau
d'assainissement avec une cartographie numérique est très différent de le gérer avec une série de
plans non à jour et d'informations terrains ;
- les S.I.G. transforment les gestions sectorielles en une gestion globale et spatiale en
intégrant sur un espace commun les approches parcellisées originelles.
La délimitation du S.I.G. est arbitraire comme l'est celle de n'importe quel système. Il correspond à
l'objectif de chacun des utilisateurs. Un S.I.G. est souvent perçu comme :
- un outil de gestion de données spatiale (extension du S.G.B.D.5.3 qui gère les données alphanumériques) ;
- un jeu de données localisées, une base de données spatiales.
La notion de Système d'Information est plus vaste que celle de base de données. Un S.I. peut
être considéré comme la mémoire d'une organisation. C'est alors :
- un système d'éléments divers (personnel, ordinateurs, logiciels, méthodes, ...) qui
concourent à la production et à la gestion de l'information spatialisée nécessaire au fonctionnement
d'une organisation.
Dans une acceptation large, un S.I.G. est d'abord un système d'information à trois composantes : une
composante technologie (matériel et logiciel), une composante base de données et une
composantes structures (hommes, budgets, organisation et méthode). Il a une dimension
temporelle, c'est un projet qui se déploie dans le temps. Cette conception peut être considérée
comme celle du décideur, du chef de service ou du bailleur de fonds qui voit le S.I.G. comme une
entité qui produit des résultats.
Notons que le plus coûteux dans un S.I.G., ce n'est pas la technologie : ce sont les données et la
structure. Dans une acceptation limitée qui est la plus courante, on réduit souvent le S.I.G. à deux
composantes. C'est un ensemble de données localisées muni d'outils logiciels pour les saisir, les
stocker, les consulter, les analyser et les communiquer. C'est la représentation du S.I.G. pour le
spécialiste qui l'utilise. Dans tous les cas, un S.I.G. ne doit pas être considéré comme en ensemble
de programmes informatiques permettant de traiter des données localisées. Un système d'information
ne peut être réduit à un simple outil logiciel.
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1999-10-28