.MIF
et l'autre .MID
6.1. Ce
format est le format d'échange de MapInfo [5], logiciel utilisé par le S.I.G. de la
D.D.E.6.2 de la Loire.
La base de données est donc scindée en deux fichiers : les données graphiques sont regroupées dans le fichier MIF et les données tabulaires dans le fichier MID.
Unique
permettant de créer des tables dérivés ;
Index
indiquant les colonnes indexées ;
CoordSys
permettant de spécifier le système de coordonnées utilisé ;
Transform
pour convertir les coordonnées conformément au quadrant
Nord-Ouest ;
Columns
qui décrit le format des données tabulaires contenues dans le
fichier MID associé.
Pour des questions de facilité de lecture, l'en-tête du fichier MIF été supprimé mais son analyse semblerait indispensable si l'on voulait traiter d'autres bases de données.
Une section de données, introduite par le paramètre DATA
seul sur une ligne, suit l'en-tête.
Elle contient l'ensemble de primitive graphique, chaque objet étant associé à une ligne du fichier
MID. Les différents objets graphiques sont les suivants :
|
|
Dans notre cas, la carte est uniquement défini par des polygones. Un objet de type polygone peut comporter un ou plusieurs polygones, chaque polygone étant défini par une suite de coordonnées selon la syntaxe décrite à la figure B.2.
Le paramètre nb_poly
définit pour le polygone le nombre de régions qu'ils comportent.
Ensuite, pour chaque région, le paramètre nb_pts
spécifie le nombre de points qui la
définissent. Enfin, les paramètres optionnels (entre crochets) permettent d'indiquer le style de
l'objet6.3. On bénéficie de plus des coordonnées du centroïde de
l'objet par le paramètre CENTER
: il nous sera utile pour placer la « masse » de la région
avant le déplacement.
Pour une commune, les données se présentent (cf. par exemple la figure B.3) sous la forme de :
stream
) de
CAML. Étant donné que les fichiers MID et MIF possèdent une structure bien définie, il
suffit de transformer les deux fichiers en flux et de lire séquentiellement chaque entrée du fichier
MID et de les associer aux objets graphiques idoines du fichier MIF. Ceci est réalisé par le
programme B.1.
Les deux fichiers sont d'abord ouverts en lecture puis transformer en flux. On utilise alors le
module d'analyse lexicale de CAML pour rendre les choses plus lisibles. Ensuite, chaque ligne du
fichier MID est lue et analysée pour en extraire les données utiles. On associe ensuite les
contours définissant la commune ainsi que les coordonnées du centroïde. Le résultat est une liste de
commune
, le type commune
ayant été défini préalablement par le programme 1.4.
Notons aussi que le modèle « physique » de transformation nécessite aussi la frontière extérieure
du département. Cette frontière se présente sous la forme d'un fichier MIF contenant uniquement
une liste de coordonnées que l'on chargera grâce au programme 1.4.